30/08/2013 - Communiqués financiers
Résultats semestriels 2013
L’évolution du chiffre d’affaires au premier semestre s’est établie à +6,4% et est attribuable aux acquisitions réalisées courant 2012 (Nouvelle Zélande et Chili). La croissance organique sur ce semestre a été quasiment nulle globalement (-0,5%) du fait de marchés peu dynamiques et des facteurs de ralentissement propres au Groupe en Europe et aux Etats-Unis. Par ailleurs la détérioration assez forte des taux de change a pesé à hauteur de -2,2% sur la performance globale.
Le résultat opérationnel courant est en légère hausse. Il s’est élevé à 56,2 M€ contre 55,8 M€ l’an dernier, en diminution de 0,9 point en pourcentage du chiffre d’affaires. Cette évolution résulte de différents facteurs qui, en valeur, se sont compensés:
- d’un côté, hors acquisitions, la stabilité globale des ventes et la détérioration des taux de change se sont traduites, malgré une évolution très contrôlée des frais courants, par une baisse de la rentabilité opérationnelle par rapport au niveau record enregistré l’an dernier. Le résultat du premier semestre 2012 avait en effet été tiré par une performance élevée en Europe et aux Etats-Unis, marchés à plus forte contribution pour le Groupe, et par des taux de change favorables. Par ailleurs les charges consécutives au retrait temporaire d’Iverhart Plus aux Etats-Unis et à l’offre de substitution par Iverhart Max ont pesé sur le résultat du semestre;
- parallèlement, le Groupe continue de renforcer les moyens consacrés à l’innovation. Les frais de Recherche et Développement ont ainsi augmenté d’environ 11,5% à périmètre constant, soit 0,9 point en pourcentage du chiffre d’affaires;
- à l’inverse les acquisitions réalisées en 2012 et principalement Centrovet (Chili), du fait de sa taille, ont eu comme attendu, un impact positif sur la rentabilité opérationnelle et une contribution élevée au résultat, permettant de compenser les facteurs de baisse décrits précédemment.
Le résultat net – part du Groupe est en diminution. Il tient compte, en premier lieu, d’une charge non courante de 1,8 M€ correspondant à la réévaluation des stocks de Centrovet effectuée conformément aux normes IFRS en matière d’acquisitions. L’an dernier au contraire, le groupe avait enregistré un profit ponctuel de 1,1 M€ suite à la cession d’une d’activité non stratégique. En second lieu les charges financières sont cette année en hausse du fait de l’augmentation de l’endettement dû aux acquisitions réalisées en 2012. Enfin le résultat attribuable aux intérêts non contrôlés, qui représente la quote-part des intérêts minoritaires dans Centrovet, s’est élevé à 3,7 M€.
Sur le plan financier, la hausse de l’endettement par rapport à juin 2012 est liée aux acquisitions réalisées l’an dernier. Sur le premier semestre de cette année, l’endettement est en augmentation de 77 M€ du fait, d’une part, du règlement d’une clause d’ajustement de prix prévue sur l’acquisition de Centrovet; d’autre part de la hausse saisonnière du besoin en fonds de roulement ; enfin des grands projets d’investissements, dans de nouvelles unités industrielles en France et au Mexique et dans l’extension du site de Centrovet au Chili. La structure financière du Groupe est très saine, avec un niveau d’endettement qui reste modéré par rapport à ses fonds propres et à sa capacité d’autofinancement.
Perspectives 2013
Après le lent démarrage de l’année, le Groupe reste confiant dans un rebond de la croissance organique au second semestre. Avec l’apport des opérations de croissance externe – net des cessions intervenues en 2012 – le chiffre d’affaires 2013 devrait, à taux de change constants, connaitre une croissance à deux chiffres accompagnée d’une évolution au moins similaire du résultat opérationnel courant. La tendance actuelle des taux de change, si elle se poursuit, modérera néanmoins cette évolution. Compte tenu de la hausse des frais financiers et des intérêts non contrôlés dans Centrovet, le résultat net-part du Groupe devrait, hors éléments exceptionnels (1), être un peu inférieur à celui de 2012.
(1) outre la charge non récurrente enregistrée au premier semestre, l’application des normes IFRS peut également entraîner la reconnaissance d’un produit ou d’une charge exceptionnels dans le résultat 2013 si le montant effectif du dernier complément de prix à payer début 2014 au titre de l’acquisition de Centrovet, qui est lié à des critères de performance 2013, devait différer de l’estimation retenue et comptabilisée à la date de la transaction en novembre 2012.