13/04/2016 - Communiqués financiers
Chiffre d'affaires consolidé du premier trimestre 2016
Le chiffre d’affaires consolidé de Virbac au premier trimestre s’est élevé à 211,4 M€, un niveau identique à celui de la même période en 2015, lié à un impact défavorable des changes. A parités constantes, la croissance ressortirait à +3,4% tirée par de bonnes performances en Europe, Asie-Pacifique et Amérique Latine.
Aux États-Unis, l’activité est globalement en retrait au premier trimestre -3,4%
(-6,1% à taux de change constants), dû à un effet de base défavorable sur les ventes de la gamme Sentinel par rapport au premier trimestre 2015. En effet, pour répondre à la demande des distributeurs, plus de 30% des ventes annuelles de 2015 avaient été réalisées au cours du premier trimestre à la suite de l’acquisition intervenue en tout début d’année.
La stratégie commerciale du Groupe est en effet entièrement tournée vers les distributeurs, alors que précédemment les ventes de Sentinel étaient réalisées au travers de distributeurs et en direct. Cet effet de base devrait graduellement s’estomper durant le reste de l’année. La gamme historique est en revanche en forte progression par rapport à l’année dernière (+79%), grâce à la reprise progressive des livraisons d’Iverhart Plus, qui devrait s'accélérer dans les prochains mois, et au rebond des autres gammes, notamment la dermatologie et le dentaire. La filiale américaine reste en attente d’une prochaine inspection par la FDA du site de St. Louis, dont la date n’est pas encore connue.
Dans les autres régions, le Groupe a réalisé un bon début d’année. L’activité a fortement progressé en Europe + 6,0% (+6,6% à taux de change constants), grâce à la contribution des nouveaux produits antiparasitaires pour animaux de compagnie lancés récemment. La France a, en outre, profité d’un effet de base favorable dû à l’impact négatif de la loi d’Avenir sur les ventes d’antibiotiques début 2015. La croissance a été à nouveau soutenue dans les pays émergents notamment en Chine, Inde, Brésil et Colombie. La performance a également été bonne dans des marchés importants comme l’Australie et la Nouvelle-Zélande.
Sur le plan des espèces, l’activité animaux de compagnie progresse globalement de 3,8% à taux de change constants, essentiellement tirée par de bonnes performances notamment sur les gammes dermatologie, vaccins, spécialités et la nutrition.
Dans le segment des animaux de production la croissance organique ressort à +2,6% avec une évolution contrastée entre les deux secteurs principaux : ruminants et élevage industriel (porcs et volailles) qui sont en croissance, et l’aquaculture qui est en retrait du fait d’une situation sanitaire particulière au Chili (mortalité des saumons liée à une prolifération d’algues).