16/01/2018 - Communiqués financiers
Chiffre d'affaires consolidé du quatrième trimestre 2017
Chiffre d’affaires consolidé trimestriel
Le chiffre d’affaires de Virbac au quatrième trimestre s’est élevé à 231,5 M€, en croissance de +2,6% (+7,8% à taux de change constants) par rapport à la même période de 2016, elle-même très élevée. Toutes les zones affichent une croissance organique positive sur la période avec notamment une croissance à deux chiffres hors États-Unis et Europe, tirée par une activité soutenue en Inde, en Australie, au Chili, au Brésil et au Mexique. L’Europe affiche, quant à elle,
une croissance organique de +2%. À parités constantes, les États-Unis progressent sur le trimestre en ventes nettes (+6%) grâce notamment aux ventes de la gamme Sentinel qui compensent le recul sur la gamme Iverhart, impactée par un effet de base défavorable en comparaison au quatrième trimestre 2016. Sur ce trimestre, le Groupe avait enregistré des ventes importantes d’Iverhart Max liées à son retour sur le marché en toute fin d’année et la constitution de stocks au niveau de la distribution. À l’instar du troisième trimestre, les ventes ex-distributeurs de la filiale américaine continuent à progresser sur le dernier trimestre (autour de 4%).
Chiffre d’affaires cumulé annuel
Il ressort à 861,7 M€ comparé à 871,8 M€ l’an dernier, en léger retrait de -0,6% à taux de change constants (-1,2% à taux réels).
Sur le plan géographique, aux États-Unis, les ventes sur l’ensemble de l’année affichent un recul de -23%, dont -20% à taux de change constants, bien qu’elles continuent à progresser au niveau des ventes ex-distributeurs (autour de 4%). Conséquence du stockage dans la distribution à fin 2016 et de ventes ex-distributeurs inférieures aux attentes, la gamme Iverhart est en très net recul en ventes ex-Virbac bien qu’en croissance de 50% en ventes ex-distributeurs. La gamme Sentinel affiche une baisse des ventes ex-Virbac de -11% à taux constants, tandis que les ventes ex-distributeurs ne déclinent que très légèrement sur la période (-2%) ; ce décalage s’explique par la hausse des stocks au niveau de la distribution entre 2015 et 2016. Il est à noter que même si le réassort des distributeurs a été important sur le dernier trimestre, globalement les stocks dans la distribution des produits américains se situent à des niveaux un peu en dessous de ceux de fin 2016.
En dehors des États-Unis, le Groupe affiche une croissance de +3,4%, dont + 3,6% à taux constants. L’Europe progresse légèrement à changes constants (+0,8%), portée par le dynamisme notamment du Royaume-Uni, de l’Italie, de la Pologne et de la Belgique, et ce malgré une activité globalement en retrait sur les gammes vaccins et antiparasitaires externes.
Dans le reste du monde, la croissance organique continue d’être soutenue dans de nombreux pays émergents, en particulier au Brésil, au Mexique, en Chine, au Chili ainsi qu’en Inde, qui a retrouvé une croissance à deux chiffres au deuxième semestre après les effets de l’entrée en vigueur de la nouvelle TVA mi-2017, ainsi que la démonétisation fin 2016. La région Pacifique est en léger recul sur l’année principalement suite à une décision d’arrêt de produits en Nouvelle-Zélande.
Sur le plan des espèces, le chiffre d’affaires dans le segment des animaux de compagnie est en recul globalement de –5,2% à périmètre et changes constants, essentiellement dû aux États-Unis. Hors États-Unis, l’activité sur ce segment progresse de +0,7%, dont +1,5% de croissance organique. Les gammes les plus négativement impactées, en comparaison à la même période de 2016, sont les antiparasitaires et les vaccins chiens qui, pour leur part, ont souffert de la réduction temporaire des capacités de production. À l’inverse, les gammes spécialités, dermatologie, petfood et hygiène continuent à bien progresser.
Dans le segment des animaux de production, l’évolution globale ressort a +5,7% dont +5,4% à changes constants. À taux et périmètre constants, tous les secteurs affichent une belle croissance respectivement de +5,8% en bovins, +1,2% en élevage industriel (porcs et volailles), et enfin +8,8% en aquaculture grâce notamment aux ventes de vaccins au Chili et des gammes nutraceutiques et bioremédiation en Asie.
Perspectives
Aux États-Unis, la filiale américaine a finalisé le transfert de la production du Sentinel Spectrum vers le site de St.Louis, reçu les autorisations nécessaires de la part de la FDA (Food and Drug Administration) et commercialisé les premiers lots produits. À compter de 2018, Sentinel Spectrum n’est donc plus produit sur le site du partenaire du Groupe localisé à Porto Rico.
En 2017, le résultat opérationnel courant ajusté du Groupe devrait se situer, comme attendu, à un niveau autour de celui de 2016 en ratio sur chiffre d’affaires à taux de change constants, tandis que le désendettement s’est poursuivi sur le second semestre, favorablement impacté par la parité euro-dollar, ce qui devrait permettre une baisse annuelle de la dette nette plus importante qu’attendue. Le ratio dette nette sur EBITDA du Groupe se situera en dessous du ratio financier (« covenant ») de 4,75 négocié avec les partenaires du Groupe pour décembre 2017.