12/04/2017 - Communiqués financiers
Chiffre d'affaires consolidé du premier trimestre 2017
Le chiffre d’affaires consolidé de Virbac au premier trimestre s’est élevé à 199,7 M€, en retrait de -5,5% par rapport à la même période en 2016, et ce malgré un impact favorable des changes. A parités constantes, la décroissance ressortirait à -8,3% essentiellement liée au fort recul de l’activité sur le début de l’année aux États-Unis et dans une moindre mesure au Chili.
Aux États-Unis, l’activité est en retrait au premier trimestre de -41,6% (-43,5% à taux de change constants), cet impact, qui était attendu, est lié au déstockage par les distributeurs des produits vendus par le Groupe en toute fin d’année 2016, comme Iverhart Max, qui doivent être écoulés avant que les commandes de réassort ne puissent prendre de l’ampleur. Sentinel et les autres gammes (dentaires, dermatologiques…) affichent aussi un recul au premier trimestre, qui s’explique par les commandes élevées fin 2016 des distributeurs, en anticipation des augmentations de tarif du 1er janvier. En 2016, ces augmentations de tarif avaient eu lieu au 1er février.
A noter, toutefois, que les ventes aux États-Unis des produits Virbac ex-distributeurs vers les cliniques vétérinaires, sont quant à elles, en progression de +11% en moyenne sur le premier trimestre 2017 par rapport au premier trimestre 2016, confirmant ainsi la reprise de parts de marché des produits Virbac dans les cliniques même si elle est plus lente qu’attendue.
Au Chili, le marché de l’aquaculture demeure perturbé suite à la crise sanitaire de 2016. L’activité du premier trimestre est en recul, du fait de la diminution anticipée des ventes d’antibiotiques, qui se compare à un premier trimestre 2016 qui était resté élevé. Cette baisse des antibiotiques est partiellement compensée par un rebond des ventes de vaccins injectables.
En Europe, dont le chiffre d’affaires est pratiquement stable, les performances sont contrastées : le Royaume-Uni, la France, la Pologne, le Benelux et la Suisse affichent de belles contributions, qui ne permettent cependant pas de compenser le retard de l’activité OTC (Over-the-counter). Par ailleurs la région est impactée par un problème de disponibilité des vaccins chiens qui devrait s’estomper au cours de l’année.
En Amérique latine, le Groupe a réalisé un bon début d’année. L’activité a progressé de +12,3% (+5,4% à taux de change constants), grâce à la contribution notamment du Mexique et du Brésil qui bénéficie, en outre, de l’appréciation du réal. En Asie-Pacifique, la croissance a été à nouveau soutenue dans les pays émergents notamment en Chine, Corée, Afrique du Sud et Philippines. En revanche, l’Australie et la Nouvelle-Zélande souffrent d’un démarrage d’activité plus lent en ce début d’année, partiellement compensé par un impact favorable des taux de change.
Sur le plan des espèces, l’activité animaux de compagnie recule globalement de -14,9% (-16,2% à taux de change constants), essentiellement impactée d’une part, par la situation aux États-Unis notamment sur les gammes endectocides et les antiparasitaires internes, et d’autre part, par la réduction temporaire des capacités de production des vaccins chiens.
Dans le segment des animaux de production la croissance ressort à +8,4%, dont +3,6% hors effets de change. La performance est essentiellement portée par le secteur des ruminants qui affiche une bonne croissance sur les gammes antiparasitaires et antibiotiques.
L’aquaculture est en retrait notamment du fait de la baisse des ventes d’antibiotiques.