11/04/2019 - Communiqués financiers
Chiffre d'affaires consolidé du premier trimestre 2019
Le chiffre d’affaires consolidé trimestriel
Le chiffre d’affaires de Virbac au premier trimestre s’est élevé à 217,5 M€, en nette progression de +12,4% par rapport à la même période de 2018, impacté favorablement par les changes et notamment grâce à l’appréciation du dollar américain. À parités constantes, la croissance ressort à +10,9% liée à une activité soutenue sur le début de l’année dans l’ensemble des régions avec en particulier une forte contribution des États-Unis.
Toutes les zones sont en croissance par rapport à la même période de l’année dernière. Aux États-Unis, l’activité est en très nette progression au premier trimestre de +81,5% (+67,2% à taux de change constants). Elle bénéficie d’un effet de base favorable, lié au déstockage dans la distribution du premier trimestre 2018 sur Sentinel, qui avait fortement impacté les ventes de Virbac sur la période. Tout comme la gamme Sentinel, la gamme Iverhart progresse fortement, en particulier grâce à l’Iverhart Max Soft Chew lancé en mai 2018. Les ventes ex-Virbac des gammes spécialités, dermatologie et dentaire continuent également à progresser très significativement. À noter que les ventes aux États-Unis des produits Virbac ex-distributeurs vers les cliniques vétérinaires, ont progressé globalement de +9% par rapport à la même période de 2018 (+38% en dehors des produits pour les vers du cœur, qui affichent un très léger retrait dans la tendance du marché, du fait de conditions climatiques défavorables sur le début de l'année).
En dehors des États-Unis, le Groupe progresse de +6,6% à taux réels, soit +6,2% à taux constants. En Europe, le chiffre d’affaires progresse de +5,2% à taux réels (+5,0% à taux constants). Les principaux contributeurs à cette performance sont notamment le Royaume-Uni (réassort important de produits en anticipation du Brexit), l’Espagne, l’Allemagne et la Scandinavie, portés par le dynamisme des gammes pour les animaux de compagnie (antiparasitaires, petfood, vaccins et dermatologie), compensant le retrait des ventes en France, essentiellement dû à un effet de calendrier suite à l’augmentation des prix. En Amérique latine hors Chili, le Groupe a réalisé un bon début d’année. L’activité a progressé de +7,4% à taux réels (+6,7% à taux de change constants), grâce à la contribution du Brésil, du Mexique et de la Colombie, qui compense le retrait temporaire sur les ventes export de la zone. En Asie-Pacifique, l’évolution à taux réels est de +5,2% (+4,7% à taux de change constants), la croissance a été soutenue notamment en Australie, à Taïwan et au Vietnam. Enfin au Chili, l’activité du premier trimestre progresse fortement à +18,5% à taux réels (+12,7% à taux constants), tirée par les ventes des vaccins injectables en aquaculture, les gammes animaux de compagnie et les produits à destination des porcs et des volailles.
Sur le plan des espèces, l’activité animaux de compagnie progresse globalement de +20,1% à taux réels (+17,6% à taux constants et +9,3% hors USA), essentiellement portée par les bonnes performances des gammes antiparasitaires internes et externes, la dermatologie, les spécialités (notamment les produits nutraceutiques et reproduction) et la gamme petfood.
Dans le segment des animaux de production la croissance ressort à +2,0% (+1,8% à taux constants). Elle est cependant contrastée. L’aquaculture tire la croissance du segment à +9,5% à taux constants grâce au dynamisme des ventes de vaccins injectables pour les saumons, qui compense le retrait des ventes de produits pour les crustacés en Inde. Le secteur de l’élevage industriel (porcs et volailles) progresse légèrement à +2,6% à taux constants, et enfin le secteur des ruminants est, quant à lui, stable en comparaison à la même période de 2018.
Perspectives
Grâce à une performance que le Groupe prévoit globalement bonne sur toutes les zones, le chiffre d’affaires à taux constants devrait progresser en 2019 de 4% à 6% par rapport à 2018.
Pour l’ensemble de l’année, le Groupe anticipe un ratio de « résultat opérationnel courant avant amortissement des actifs issus d’acquisitions » sur « chiffre d’affaires », en progression d’environ 1 point par rapport à 2018 à taux de change constants.
Sur le plan financier, le strict contrôle des capitaux engagés devrait permettre de poursuivre le désendettement qui devrait se situer autour de 30 millions € à taux constants sur l’année.
Par ailleurs, le ratio (dette nette/Ebitda) devrait se situer en-dessous de 4,25 à fin juin 2019 et en dessous de 3,75 à fin décembre 2019. Cela marquera un retour au ratio financier du contrat initial assorti des conditions de financement d’origine. Le financement du Groupe est principalement assuré au travers d’une ligne RCF (Revolving credit facility) de 420 millions d’euros à échéance avril 2022, ainsi que de prêts bancaires bilatéraux, de financement de la BEI (Banque européenne d’investissement) et de contrats désintermédiés Schuldschein, dont les échéances se situent entre quatre et dix ans.