La gestion des parasites en élevage est un défi quotidien, qu’il s’agisse de bovins, ovins ou caprins. Les animaux d’élevage sont en effet constamment exposés à des parasites externes (tiques, poux, mouches…) et internes (strongles, douves, protozoaires…). Ces parasites peuvent causer perte de poids, problèmes de reproduction, anémie, baisse de productivité, voire des maladies graves pouvant entraîner la mort de l’animal. Certains de ces parasites représentent également un risque sanitaire important pour les autres espèces animales et parfois pour l’homme.

Les antiparasitaires : des outils indispensables mais à utiliser de manière réfléchie

L’usage des antiparasitaires est indispensable dans la protection des animaux, mais leur utilisation doit être rigoureusement maîtrisée. La santé des animaux d’élevage est étroitement liée à celle des éleveurs, des consommateurs et de l’environnement. Ainsi, il est crucial d’adopter une approche plus réfléchie et ciblée dans leur emploi. De plus, l’usage des antiparasitaires n’est pas sans conséquences : ces dernières années, l’émergence de résistances parasitaires a augmenté. À l’image des antibiotiques, un recours excessif ou inapproprié aux antiparasitaires favorise ces résistances, rendant les parasites plus difficiles, voire impossibles, à éliminer avec les solutions actuelles. 

Par ailleurs, ces produits ne sont pas sans risque pour les éleveurs, qui peuvent être exposés à des substances nocives en l’absence de protections adaptées. Enfin, les résidus chimiques issus des antiparasitaires représentent une menace environnementale : ils peuvent contaminer les sols, les cours d’eau et nuire à la biodiversité locale. Face à ces enjeux, une gestion responsable et raisonnée des antiparasitaires s’impose pour concilier santé animale, sécurité humaine et préservation des écosystèmes.

Le vétérinaire, garant d’un usage raisonné adapté à chaque élevage

La lutte contre les parasites doit être personnalisée. Chaque exploitation d’élevage a des besoins spécifiques, en fonction de nombreux facteurs : le type d’élevage (bovins, ovins, caprins, volailles…), les conditions environnementales (climat, présence de zones humides…), le mode de gestion (pâturage intensif, extensif…), les cycles parasitaires locaux. Ainsi, un troupeau de vaches laitières pâturant en été dans une région humide n’aura pas les mêmes besoins qu’un élevage caprin en zone sèche. Adapter les protocoles de lutte à ces spécificités maximise l’efficacité tout en limitant les traitements inutiles.

Une protection antiparasitaire adaptée à l’espèce animale et aux conditions d'élevage est essentielle. De cette manière, l’efficacité de la protection est optimisée et les différents risques liés à l’usage des antiparasitaires sont réduits. Le vétérinaire est le partenaire incontournable de l’éleveur dans cette démarche raisonnée. Il est le mieux placé pour décider, au cas par cas, de la solution la plus adaptée en fonction de l’élevage, conseiller l’éleveur sur le protocole à suivre et le calendrier à respecter. 

Let’s do it smart : le bon produit, à la bonne dose, au bon moment

Chez Virbac, nous nous engageons aux côtés des vétérinaires pour promouvoir une utilisation raisonnée des antiparasitaires dans les élevages. Partout dans le monde, nous leur apportons une large gamme de solutions, qui leur permet d’élaborer des programmes de lutte personnalisés et limités aux risques parasitaires réels auxquels l’élevage est exposé. Avec Let’s do it smart, un seul mot d’ordre : le bon produit, contre les bons parasites, au bon moment de l'année et de la saison, en utilisant la dose correcte et, si nécessaire, en tenant compte des diagnostics. Ainsi, nous proposons aux vétérinaires différents outils pour les aider à construire des protocoles sur-mesure : calendriers de traitement, webinaires, arbres décisionnels…

Notre programme Let’s do it smart, initialement lancé pour les animaux de compagnie en 2023, s’étend désormais aux animaux d’élevage. Cette approche globale est progressivement déployée dans toutes nos filiales pour accompagner vétérinaires, éleveurs et propriétaires d’animaux vers une gestion plus raisonnée des antiparasitaires.