11/12/2015 - Produits
Nouvelle Zélande : De beaux challenges à venir
Nouveaux locaux, crise laitière, concentration du marché... 2015 marque un tournant pour la filiale néo-zélandaise. Comment faire face à ces évolutions ? Les réponses du directeur général de la filiale.
Ça bouge en Nouvelle-Zélande ?
Effectivement ! Une française avec un nom écossais a remplacé en janvier un sud-africain avec un nom français, voilà de quoi surprendre l’équipe néo-zélandaise ! Un mois plus tard, nous avons inauguré les nouveaux bureaux de Virbac à Hamilton, dans les anciens locaux de Stockguard, dont nous avions fait l’acquisition en 2012. Pour la toute première fois, les 57 employés de Virbac Nouvelle-Zélande, tous départements confondus, étaient réunis.
Un évènement symbolique ?
Oui. Le site d’Auckland fermera définitivement courant 2016. Une seule grande équipe pourra ainsi travailler et échanger plus facilement sur un même site, adjacent à l’unité de production. Les bureaux ont été remis à neuf selon les Virbac brand standards, ce qui crée une atmosphère unique et chaleureuse tout en renforçant le sentiment d’appartenance au Groupe.
Et côté business ?
La présence de Virbac en Nouvelle-Zélande remonte à 1993 suite au rachat de la société locale TechVet. Depuis, l’activité de la filiale n’a cessé de progresser. Près de vingt ans plus tard, l’acquisition de Stockguard a permis de plus que doubler le chiffre d’affaires tout en maintenant un haut niveau de rentabilité. Aujourd’hui, la filiale réalise la plus forte croissance du top 5 des acteurs du marché local, avec une approche offensive pour renforcer son 5e rang.
Comment expliquer cette bonne santé ?
En partie grâce à l’expertise de Stockguard dans le développement, la fabrication et la commercialisation de produits, notamment d’intramammaires, tels que PenClox, Nitroclox, Intracilline, qui nous positionnent au 2e rang sur le segment des traitements en lactation.
De nouveaux défis en perspective ?
Tout à fait. Tout d’abord, nous faisons face à une crise laitière sans précédent. Les éleveurs ont connu une perte de plus de la moitié de leurs revenus en neuf mois seulement, et pour la première fois en dix ans, le cheptel laitier décroît dans le pays. Autre évolution : la concentration du marché. Notre premier client regroupe pas moins de 30 cliniques, 120 vétérinaires et suit un cheptel d’un million de vaches laitières, 800 000 bovins à viande et 7 millions de moutons !
Comment s’adapter à ces nouveaux enjeux ?
Pour mieux répondre aux attentes de nos plus gros clients, un responsable grands comptes (KAM) a été nommé. Accompagné du coordinateur de la politique Virbac grands comptes pour la zone Apisa, il est chargé d’élaborer des partenariats à forte valeur ajoutée avec ces clients, en leur apportant des solutions personnalisées pour soutenir leur développement.
Et sur le plan stratégique ?
Tout en préservant notre position sur le segment laitier, nous avons décidé de diversifier la promotion de certains de nos produits-phares, tels que Multimin, solution injectable d’oligo-éléments, en élevage de bovins à viande. Nous souhaitons également renforcer notre présence en élevage ovin grâce à la valorisation de notre offre actuelle.
En conclusion ?
Nous avons encore de beaux jours devant nous et de multiples opportunités de croissance, notamment au travers d'une communication directe auprès des éleveurs, qui contribuera à construire des marques fortes et générer ainsi des demandes spontanées auprès des vétérinaires.