Préserver l’environnement

La protection de l’environnement est un enjeu croissant et prioritaire pour notre entreprise. Au-delà des initiatives déployées à l’échelle des différentes filiales, notre ambition réside dans une réduction volontariste  de l’empreinte environnementale de l’ensemble de nos activités et de nos produits.

UNE GOUVERNANCE ET UNE POLITIQUE ENVIRONNEMENT GROUPE

Au plan organisationnel, notre direction HSE monde, rattachée à la nouvelle direction Qualité et Conformité Groupe, démontre la volonté du Groupe d’accélérer sa démarche de réduction de son empreinte environnementale. L’une des initiatives, pour cela, porte sur le recadrage du périmètre et des méthodes de reporting, préalable indispensable pour disposer d’une visibilité globale sur l’exposition aux risques d’atteinte à l’environnement à l’échelle du Groupe. Nous nous sommes par ailleurs attachés à développer un volet de formation et de sensibilisation dédié aux thématiques environnementales, que ce soit pour les personnes en poste, ou pour les nouveaux entrants. Les parties prenantes externes ont également été associées à la démarche, avec l’intégration de clauses environnementales dans les questionnaires d’évaluation des fournisseurs. Ces initiatives, en lien avec le déploiement d’audits sur un périmètre élargi de filiales (Mexique, Taïwan, États-Unis, Australie, Nouvelle-Zélande, Uruguay, Vietnam et Chili) démontrent notre volonté de cohérence dans le déploiement d’une stratégie portée par le Groupe.

UTILISATION DURABLE DES RESSOURCES

Dans un contexte d’optimisation des ressources que nous employons, nous cherchons à maîtriser les consommations d’énergie, d’eau et de matières entrant dans nos processus de fabrication.

NOS OBJECTIFS CLÉS

  • Réduire de 5% les consommations d’énergie d’ici à 2025.
  • Contrôler le prélèvement d’eau.
  • Réduire la part globale des matières dont la totalité des emballages mis sur le marché. 

NOS PLANS D’ACTIONS

Énergie

Depuis plusieurs années, nous nous mobilisons pour baisser les consommations d’énergie en menant des actions de remplacement de matériels pour un meilleur rendement, d’isolation thermique et d’optimisation de la climatisation. Nous avons aussi instauré des indicateurs de consommation au plus près des utilisateurs finaux pour une meilleure maîtrise des dépenses d’énergie. Dans l’ensemble de nos sites industriels à travers le monde, nous cherchons à prendre en compte les consommations d’énergie en nous appuyant sur les Meilleures techniques disponibles (MTD) applicables à notre activité, que ce soit pour le choix des nouveaux équipements ou au travers de suivis permanents.

Quelques exemples de réalisations en 2023.

France

En complément des travaux effectués en 2021 et 2022 sur tous les systèmes de climatisation et de chauffage des bureaux administratifs de la direction industrielle France et des travaux d’isolation de toitures, nous avons investi en 2023 dans une chaudière neuve plus économe.

Vietnam

En 2023, un plan de maintenance préventive renforcée a été initié sur l’ensemble des systèmes de climatisation et des équipements énergivores (notamment les pompes et moteurs).

Mexique

En 2023, le Mexique a conduit un projet visant à évaluer les options d’installations de production d’énergie renouvelable. 

Afrique du Sud 

En 2023, notre site industriel en Afrique du Sud a pleinement exploité ses nouvelles installations de production d’énergie renouvelable solaire, portant à 30% la part d’énergie renouvelable versus sa consommation totale d’énergie électrique.
Réduire l’intensité énergétique de nos activités et de nos produits s’impose comme un levier de compétitivité en plaçant Virbac sur une trajectoire vertueuse, qui permettra consécutivement de réduire nos émissions globales de CO2. Ainsi sur nos sites en France (qui représentent plus de 50% de la production du Groupe), la consommation de gaz diminue de 13% par rapport à 2022, grâce notamment au remplacement d’une chaudière avec un brûleur modulant et un économiseur en cheminée.

Eau

Nous nous activons également pour baisser les consommations d’eau à volume d’activité équivalent par la mise en place de recyclage ou d’équipements de production de différentes qualités d’eau répondant aux MTD. Ainsi, la réduction de l’intensité de consommation d’eau sur les sites français (qui représentent plus de 50% de la production du Groupe) atteint 30% sur cette même période.

Nous intégrons dans nos analyses le contexte environnemental des zones dans lesquelles nous opérons. Hormis le site d’Afrique du Sud qui est situé en zone de stress hydrique suivant les critères de la FAO (Food and agriculture organization) et du WRF (Water risk filter), aucun autre site de production du Groupe n’est situé dans une zone de stress hydrique identifiée comme telle.

Virbac en France
En 2023, la France a connu un stress hydrique important. Par l’application de directives gouvernementales et l’arrêt des activités de production de la gamme intramammaires sur Carros, nous avons pu arrêter le prélèvement des eaux de forage, représentant 30 000 m3 par an. 

Afrique du Sud 
En 2023, notre site industriel en Afrique du Sud a mené une campagne de maintenance préventive sur l’ensemble de ses réseaux d’eau, menant au traitement d’un grand nombre de fuites et à la réduction de la consommation de 23%.

Matières premières et emballages

Toujours dans l’optique d’une utilisation durable des ressources, nous nous engageons à ajuster au plus près nos consommations de principes actifs, d’excipients et d’articles de conditionnement, afin d’éviter les déperditions de produits ou la multiplication d’emballages.

Avec l’aide de nos fournisseurs stratégiques, nous avons aussi donné une nouvelle impulsion vers une innovation capable de réduire les emballages et conditionnements. Cela passe par une gestion optimisée des approvisionnements pour limiter le stockage et les déplacements internes. Nous avançons aussi sur une optimisation des flux et du cadencement des expéditions. Enfin, nous avons lancé un projet pour minimiser les déperditions à toutes les étapes du processus industriel.

Les emballages primaires, en contact avec le médicament, sont soumis à des normes strictes de qualité de l’industrie pharmaceutique qui limitent l’utilisation des matériaux issus de filières de recyclage. Pour autant, un groupe de réflexion pluridisciplinaire est en place depuis fin 2021 avec pour première action concrète de prendre en compte comme critère de choix ces notions, en particulier celle de la recyclabilité, dans tout projet en cours et à venir.

Concernant les produits pour animaux de compagnie ne nécessitant pas d’Autorisation de mise sur le marché (AMM), nous intégrons les principes d’éco-conception au plus tôt dans le processus de création. Ces mêmes principes sont mis en œuvre pour les conditionnements secondaires ou tertiaires, dès le stade de la recherche et du développement, en partenariat avec nos fournisseurs.  

En 2023, cette mobilisation nous a permis :

  • de lancer plusieurs nouveaux produits en Europe et aux États-Unis avec des emballages en plastique recyclables et recyclés pour un produit d'hygiène notamment ;  
  • de lancer un nouveau complément alimentaire dans plus de 28 pays (Europe et Asie), qui incorpore des ingrédients issus d'une culture durable (Krill meal avec label MSC) et qui est présenté sur emballage recyclable, incorporant 25% de matière recyclée.

Nos autres actions de l’année ont porté sur des travaux préparatoires visant à :

  • renforcer la présence d’ingrédients naturels dans nos produits animaux de compagnie ;
  • sensibiliser à la biodégradabilité de nos shampooings d’hygiène et de traitement ;
  • augmenter la part des matériaux recyclés ou recyclables dans la composition des emballages pour nos produits animaux de compagnie.

NOS RÉSULTATS

Indicateurs de performance  2021 2022 2023
Gaz consommé (MWh) 30 437 30 071 27 698
Électricité consommée (MWh) 44 732 53 819 51 329
Intensité énergie 538 528 459
Eau prélevée par source (m3) 226 323 313 840 264 061
Volume d’emballages mis sur le marché (tonnes) 4 769 4 832 4 052

L’intensité énergétique est le ratio entre les consommations d’énergies (gaz et électricité) et la valeur ajoutée en milliers d’euros au niveau Groupe (coûts main-d’œuvre directe + coûts indirects de production).

En 2023, nos consommations de gaz sont en baisse (-8%) en comparaison de 2022, de même que celles de l’électricité en baisse de -5%. À noter que la valeur 2022 de l'électricité a été ajustée pour tenir compte de l’énergie renouvelable auto-consommée (ancienne valeur : 53 175 MWh), et être ainsi comparable à la consommation 2023.

Rapportée à l'activité, la baisse de la consommation totale d’énergie est de -13% (facteur d’intensité énergétique). À l’instar de l’énergie, la consommation d’eau au niveau Groupe diminue de -16%.

REJETS DANS L’ENVIRONNEMENT

Dans le cadre de notre activité de fabrication de médicaments vétérinaires, nous utilisons des substances qui présentent des risques sanitaires, d’incendie et/ou d’explosion, d’émissions et de rejets polluants à différentes phases du processus d’élaboration et de commercialisation, de la R&D à la fabrication en passant par le stockage et le transport.

Afin de limiter ces risques, qui peuvent causer des dommages aux personnes, aux biens et à l’environnement, nous nous conformons aux mesures de sécurité prescrites par les lois et les réglementations en vigueur, mettons en œuvre les Bonnes pratiques de fabrication et de laboratoire et nous nous assurons de la formation de nos collaborateurs. Nos sites de fabrication et installations de recherche et développement sont également régulièrement inspectés par les autorités compétentes.

Compte tenu de la nature de notre activité industrielle pharmaceutique (notamment les technologies confinantes), nous ne créons pas de nuisances visuelles, sonores ou olfactives. Nous nous concentrons donc sur les conséquences réelles de notre activité, les émissions atmosphériques, les effluents ou les déchets dangereux issus de nos activités ou de nos produits en investissant de manière croissante dans le respect de l’environnement : prise en compte des impacts HSE dans la gestion des projets industriels, améliorations des performances environnementales des installations existantes, etc.

En outre, nos principes en matière d’environnement au niveau du Groupe sont adaptés aux pays selon les différentes réglementations locales. Là encore, l’objectif est d’identifier les bonnes pratiques au sein des filiales à consolider dans une perspective Groupe.

NOS OBJECTIFS CLÉS

  • Limiter le volume d’eau rejetée et sa teneur en DCO (Demande chimique en oxygène).
  • Réduire de 5% la quantité totale de déchets générés d’ici à 2025.

NOS PLANS D’ACTIONS

Effluents

Pour les effluents comme pour les autres rejets dans l’environnement, notre but est de faciliter la consolidation à l’échelle du Groupe des différentes initiatives de proximité portées localement et soumises à des cadres réglementaires spécifiques, notamment sur les optimisations de fréquence de nettoyage de nos installations. Dans ce sens, notre vigilance se traduit par des directives conservatrices. Par exemple, de nombreux sites doivent récupérer et traiter une grande partie des rejets des eaux de fabrication, selon les normes afférentes aux déchets dangereux. 

Sur le site de Carros en France, dans la continuité des travaux menés ces dernières années sur la station de traitement des effluents, nous avons investi dans un nouveau système de régulation de pH de ces effluents avec du CO2 à la place d'acide, ainsi que dans un système de prétraitement des effluents afin de diminuer la DCO.

Déchets dangereux

En plus d’une recherche constante de maîtrise des volumes générés et de l’amélioration des collectes pour un traitement et une valorisation maximale, nous assurons la traçabilité jusqu’à l’élimination de l’ensemble de nos déchets dangereux : emballages souillés, déchets de laboratoire, de production, médicamenteux, à risque infectieux et effluents chimiques (majoritairement incinérés donc valorisés thermiquement ou recyclés pour  récupération des solvants).

La maîtrise des volumes de déchets commence également dès la phase de recherche et développement en pensant notamment au mode d’administration des traitements afin de limiter les déperditions et les résidus qui pourraient porter atteinte à l’environnement (cibler/optimiser les vaporisations par exemple).

À noter que, sur le site de Carros en France, nous avons souscrit un nouveau contrat de gestion des déchets dangereux avec un objectif de 80% de valorisation.

NOS RÉSULTATS

Indicateurs de performance  2021 2022 2023
DCO (tonnes) 113 100 86
Volume des déchets industriels dangereux (tonnes) 2 153 2 118 1 922
Volume des déchets industriels banals (tonnes) 2 646 3 262 2 719
Intensité des déchets industriels banals et dangereux 34 34 27
L’intensité des déchets industriels est le ratio entre les déchets générés (banals et dangereux) et la valeur ajoutée en milliers d’euros au niveau Groupe (coûts main-d’œuvre directe + coûts indirects de production).

Les très fortes baisses sur les sites les plus générateurs de DCO que sont Carros en France et Guadalajara au Mexique, expliquent la réduction de -14%. Ce résultat est le fruit notamment de la mise en place d’une nouvelle station de traitement des eaux sur le site historique de Carros en France.

En 2023, la quantité totale de déchets générés diminue notablement de -9% pour les déchets dangereux et de -17% pour les déchets banals. Rapportée à l’activité, la diminution est forte avec une baisse de -20%. 

CHANGEMENT CLIMATIQUE

Les risques liés au changement climatique nous incitent à contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Dans notre entreprise, les émissions directes et indirectes de gaz à effet de serre (scopes 1 et 2 tels que défini dans le Greenhouse gas GHG protocol) correspondent aux émissions liées à la consommation des différentes énergies (en l’occurrence, gaz et électricité) sur l’ensemble de nos sites industriels à travers le monde ainsi que les émissions de gaz à effet de serre liées aux fluides frigorigènes. Les autres émissions indirectes de gaz à effet de serre (scope 3 aval) correspondent aux émissions liées au transport des produits finis au départ de tous les sites jusqu’au client final.

En 2023, nous avons initié un projet visant à compléter notre bilan carbone sur les émissions indirectes (scope 3) selon la méthode du GHG protocol, et réalisé une première consolidation des données de l’année 2022. La démarche sera poursuivie en 2024 sur les données annuelles de 2023, afin d’affiner les résultats et préparer ainsi le bilan carbone de l’année 2024. Ces éléments permettront de structurer la trajectoire de décarbonation du Groupe.

NOS OBJECTIFS CLÉS

  • Réduire de 10% les émissions de gaz à effet de serre des scopes 1 et 2 d’ici à 2025.

NOS PLANS D’ACTIONS

Émissions de gaz à effets de serre (GES) de scopes 1 & 2

Actions sur les émissions directes et indirectes (consommation des sites industriels et GES liés aux fluides frigorigènes) :

  • optimisation des consommations d’énergie : calorifugeage des installations, système de récupération d’énergie sur la station de traitement des effluents des unités de production biologique (Carros), chaudière solaire pour l’eau chaude industrielle (Mexique), généralisation des plans de remplacement des éclairages par des LED sur la quasi totalité des sites industriels ;
  • concernant les émissions liées aux gaz réfrigérants : renforcement des plans de maintenance sur les sites industriels d’Australie et du Mexique, mais aussi, programme de remplacement des fluides les plus polluants par des fluides à faibles émissions de CO2.

Émissions de gaz à effets de serre de scope 3

Actions sur les émissions issues du transport des produits finis :

  • le nouveau mode de calcul mis en place depuis 2018 nous a permis de fiabiliser les données des filiales selon les coefficients d’émissions donnés par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe, cf. site www.bilans-ges.ademe.fr) ;
  • transport de produits finis : groupage de destinations et limitation du transport aérien ;
  • transport des salariés : navettes intersites, navettes extérieures, politiques incitatives pour limiter l’impact carbone des véhicules de société, covoiturage, etc.

En complément de ces initiatives, le site de Guadalajara au Mexique a poursuivi en 2023 sa campagne de reforestation, de plus de 50 arbres, grâce à la participation de ses employés et de leurs familles. Une initiative similaire est en cours au Vietnam. 

NOS RÉSULTATS

Indicateurs de performance  2021 2022 2023
GES scope 1 & 2 (tonnes d'équivalent CO2) 20 814 23 727 22 630
GES scope 3 (tonnes d'équivalent CO2) 11 093 10 228 8 303
Intensité GES scope 1, 2 & 3 229 215 181
Les facteurs d’émission retenus pour le calcul des émissions des différents scopes sont issus du site français de l’Ademe https://bilans-ges.ademe.fr. L’intensité des gaz à effet de serre est le ratio entre les GES émis (scopes 1, 2 & 3) et la valeur ajoutée en milliers d’euros au niveau Groupe (coûts main-d’œuvre directe + coûts indirects de production).

Nos émissions des scopes 1 et 2 ont baissé de 5% en 2023 comparé à 2022, et de 12% rapportées à l’activité pour atteindre une intensité de 132 très en dessous de notre objectif fixé à 164. 

Nos émissions du scope 3 (transport aval) ont elles très significativement diminué (-19%). Cette forte baisse est essentiellement liée à la réduction du transport aérien au départ des sites en France. À noter, que les valeurs de 2022 des GES du scope 3 ont fait l’objet d'une correction d’erreur comme suite à un double comptage sur les données du site de Carros en 2022.

TAXONOMIE VERTE EUROPÉENNE - ÉLIGIBILITÉ/ALIGNEMENT

Issu du plan d’action pour la finance durable lancé en 2018 par la Commission européenne, le règlement européen 2020/852 du 18  juin 2020 établit un cadre visant à favoriser les investissements « durables » dans l’Union européenne, appelé « taxonomie verte européenne ». Conformément à ce règlement, nous avons été soumis à compter de l’exercice clôturé le 31 décembre 2021 à l’obligation de publier la part de notre activité éligible à la taxonomie – chiffre d’affaires, dépenses d’investissement (Capex) et d’exploitation (Opex), sur les deux premiers objectifs environnementaux liés au changement climatique. 

Pour les comptes en date de clôture au 31 décembre 2022, l’obligation a été étendue à l’analyse de l’alignement pour les objectifs climatiques et ce pour les trois indicateurs financiers (chiffre d'affaires, Capex et Opex). Pour être considérée comme durable, une activité doit contribuer de façon substantielle à l’un des six objectifs environnementaux listés ci-dessous, ne pas entraver les cinq autres selon le principe dit Do No Significant Harm (DNSH) et respecter des Minimum safeguards (garanties minimales). Le règlement taxonomie est complété par deux actes délégués : le premier paru en avril 2021 précisant les critères techniques environnementaux pour les deux premiers objectifs, le second paru en juillet 2021 précisant les modalités du reporting attendu sur la taxonomie. 

Pour les comptes clôturés au 31 décembre 2023, l’obligation a été étendue à l’analyse de l’éligibilité des 4 objectifs complémentaires : transition vers une économie circulaire, prévention et réduction de la pollution, utilisation durable et protection des ressources aquatiques et marines, et protection et restauration de la biodiversité et des écosystèmes.

Les six objectifs environnementaux de la taxonomie sont :

  • atténuation du changement climatique (2021 éligibilité/2022 alignement) ;
  • adaptation au changement climatique (2021 éligibilité/2022 alignement) ;
  • transition vers une économie circulaire (2023 éligibilité) ;
  • prévention et réduction de la pollution (2023 éligibilité) ;
  • utilisation durable et protection des ressources aquatiques et marines (2023 éligibilité) ;
  • protection et restauration de la biodiversité et des écosystèmes (2023 éligibilité).

L’analyse de l’éligibilité des quatre objectifs complémentaires a été menée conformément au règlement de la taxonomie. Il résulte de cette analyse, que le Groupe est essentiellement concerné par l’objectif prévention et réduction de la pollution, et à ce titre devra déclarer sa quote-part de chiffre d'affaires, Capex et Opex réalisés sur ses productions de médicaments.

L’évaluation de l’éligibilité et de l’alignement a été menée sur la base d’une analyse détaillée des activités du Groupe, à partir des processus, des systèmes de reporting existants et d’hypothèses formulées avec le management et les experts métiers en France et dans nos filiales. Ont ainsi contribué à la réflexion les services suivants :

  • service consolidation Groupe pour les données financières ;
  • directions financières des filiales du périmètre ;
  • services généraux, direction industrielle pour les bâtiments et la maintenance ;
  • responsables flottes véhicules et direction Réglementaire Groupe ;
  • directions Juridique, Risques & Assurances et HSE pour l’appréciation du DSNH climat ;
  • direction Conformité, RH, Juridique et Fiscalité pour l’analyse des garanties minimales ;
  • direction RSE.

L’ensemble compose une méthodologie dont les éléments significatifs – hypothèses et interprétations, précisions et limitations méthodologiques – sont décrits ci-après. Le Groupe révisera cette méthodologie et les chiffres qui en découlent en fonction de l’évolution de la réglementation notamment avec la mise en application de la directive CSRD (Corporate sustainability reporting directive) à compter de 2024.

À noter que ces travaux ont été réalisés avec le support d’un conseil externe, qui a accompagné le Groupe dans l'appropriation des concepts à mettre en œuvre, l’animation des sessions de formation/information, et enfin l’analyse des critères requis pour justifier de l’alignement des activités.

Critères d’absence de préjudice significatif (Do no significant harm, DNSH)
Tous les critères d’absence de préjudice significatif ont été évalués au niveau du groupe Virbac et en local par les filiales. Le Groupe n’a pas évalué les critères relatifs à l’absence de préjudice significatif au niveau de sa chaîne de valeur.

Les DNSH (économie circulaire, pollution, ressources aquatiques et marines, biodiversité et climat) ont été étudiés activité par activité pour juger de leur alignement.

Adaptation au changement climatique
Le Groupe a réalisé une analyse préliminaire de l’exposition et de la vulnérabilité de ses activités aux risques physiques climatiques, tels que définis dans la section II de l’appendice A du règlement européen. Cette analyse a été faite par le management, sur la base des rapports de visite prévention de nos assureurs de nos sites industriels, au regard des volets risques naturels et climatiques, et de la connaissance interne de nos principaux sites. En 2023, le Groupe a enrichi cette démarche par des simulations de scénarios de réchauffement climatique, basés sur les hypothèses du GIEC, ce qui a permis de cartographier les risques identifiés et leur degré d’importance pour nos sites industriels au niveau mondial. Sur ces bases, nous nous attachons désormais à compléter nos plans d’actions pour limiter le potentiel impact de ces risques.

Garanties minimales (minimum safeguards)
Conformément aux principes directeurs des garanties minimales décrits dans l’article 4 du règlement Taxonomie, les activités économiques contribuant substantiellement à l’un des objectifs climatiques et respectant les DNSH génériques et spécifiques pertinents doivent également démontrer leur respect des garanties minimales. Le respect des garanties minimales a été évalué au niveau du groupe Virbac uniquement. Nous prenons en compte dans toutes nos activités les principes directeurs de l’OCDE à l’intention des entreprises multinationales et les principes directeurs des Nations unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme y compris les principes et droits énoncés dans la déclaration de l’OIT relative aux principes et droits fondamentaux au travail et la Charte internationale des droits de l’homme.

Le Groupe s’est appuyé sur le rapport sur les garanties minimales de la Plateforme pour la Finance Durable pour s’assurer de sa conformité avec les principes présentés, détaillés en préambule de la DPEF dans le paragraphe “Une politique de responsabilité d’entreprise fondée sur un engagement éthique affirmé” à partir de la page 16 et en particulier le corpus des dispositifs mis en place par le Groupe :

  • le code de conduite et la Charte partenaire Business Virbac, en page 17 ;
  • les Droits humains dans le paragraphe Respect des droits humains en page 19 ;
  • la lutte contre la corruption dans le paragraphe Prévention de la corruption et du trafic d’influence en page 17-18 ;
  • La fiscalité responsable dans le paragraphe Une politique fiscale responsable en page 20 ;
  • La concurrence loyale en page 17.

Chiffre d’affaires taxonomie

Telle que défini par le règlement, une activité est qualifiée d’éligible à la taxonomie si elle fait partie de la liste des secteurs couverts par les objectifs d’atténuation et d’adaptation au changement climatique. La sélection des secteurs couverts s'est effectuée selon deux axes de considération : les secteurs à fort taux d'émissions et les secteurs où les activités économiques ont le potentiel de permettre des réductions substantielles des émissions de GES  dans d'autres secteurs.

En tant que groupe pharmaceutique, Virbac ne s'inscrit pas dans les secteurs ayant un fort impact carbone à l'instar du secteur de l'énergie, de la construction ou encore des transports. Par ailleurs, les produits proposés par le Groupe ne contribuant pas à réduire les émissions d'autres secteurs, le Groupe n'a pas d'activités éligibles à la taxonomie au titre des deux objectifs climatiques. 

En 2023, l’analyse menée sur les quatre objectifs complémentaires (transition vers une économie circulaire, prévention et réduction de la pollution, utilisation durable et protection des ressources aquatiques et marines, et protection et restauration de la biodiversité et des écosystèmes), conduit à conclure que Virbac, à l’instar du secteur pharmaceutique, est directement concerné par l’objectif prévention et réduction de la pollution. 

Les codes NACE qui concernent Virbac sont les suivants : C21.1 Fabrication de produits pharmaceutiques de base et C21.2 Fabrication de préparations pharmaceutiques.

À ce titre, Virbac déclare la quote-part de son chiffre d’affaires réalisé sur ses fabrications de principes actifs (activité PPC1.1), ainsi que ces fabrications de médicaments (activité PPC 1.2). Pour ce faire, le management a revu l’intégralité de son chiffre d”affaires consolidé net et s’est basé sur la définition européenne du médicaments tel qu’accessible sur le site européen: https://www.ema.europa.eu/en/glossary/medicinal-product.

En l’occurrence, le chiffre d’affaires éligible inclut toutes les fabrications de médicaments ou produits apparentés. Est jugé comme non éligible le chiffre d’affaires net consolidé des gammes: nutrition animale, diagnostics, et les gammes d’hygiène et soins non médicamenteuses. S’agissant du périmètre, il convient de noter que seules les fabrications réalisées sur nos sites industriels détenus en propre, ou au travers de la sous-traitance, ont été retenues pour évaluer la quote-part éligible. Les produits de négoce (achat/revente) ont été considérés comme non éligible indépendamment de la nature du produit.

Le Groupe révisera cette méthodologie et les chiffres qui en découlent en fonction de l’évolution de la réglementation et des FAQ issues du premier exercice de mise en application.

Sur l’exercice 2023, le chiffre d'affaires net consolidé éligible au titre de l’objectif prévention et réduction de la pollution s’élève à 701 M€ soit 56% du chiffre d’affaires consolidé du Groupe.

CA-taxonomie_FR.svg

 

Part de CA/(CA total)

  Aligné sur la taxonomie par objectif Éligible à la taxonomie par objectif
CCM 0% 0%
CCA 0% 0%
WTR NA 0%
CE NA 0%
PPC NA 56%
BIO NA 0%

Capex taxonomie

Tel que défini par l’article 8 paragraphe 2 point b) du règlement (EU) 2020/852, le dénominateur des Capex taxonomie correspond à l’acquisition d’immobilisations corporelles (IAS 16) et d’immobilisations incorporelles (IAS 38), l’acquisition de droits d’utilisation (conformément à la norme IFRS 16). Par ailleurs, les actifs acquis à travers des regroupements d’entreprises (IFRS 3), hors goodwill, sont inclus dans les lignes du tableau ci-dessous, exception faite de Globion India, entré dans le périmètre de consolidation au dernier trimestre 2023. À noter que le groupe Virbac n’a aucun investissement traité selon les normes Immeubles de placement (IAS 40) et Agriculture (IAS 41).

L’analyse d‘éligibilité

Les flux de Capex sont issus des données comptables consolidées. Ils ont été analysés de façon transversale par les équipes Finance de chaque filiale et les experts locaux. Les flux liés aux investissements individuellement éligibles sous les activités CCM 6.5, CCM 7.2 - 7.7, et  l’activité WTR 1.1 sont ainsi identifiés par les équipes locales sur la base des guidelines communiquées par le Groupe conformément au règlement de la taxonomie.

Selon la mise à jour de la réglementation de la taxonomie, le Groupe a étendu son analyse aux Capex catégorie A (liés à une activité éligible) sous l’activité PPC 1.1 et PPC 1.2, ce qui a permis d’identifier des Capex relatifs aux activités de fabrication de principes actifs pharmaceutiques (PPC 1.1) et des produits médicinaux (PPC 1.2).

Une analyse d’exhaustivité a été menée sous forme d’ateliers pour s’assurer qu’aucune autre activité liée aux objectifs climats et environnementaux n’était omise dans le périmètre d’analyse.

Les Capex éligibles se retrouvent principalement dans la liste des Capex suivants (la référence entre parenthèses correspond à la classification par activité telle que définie par la taxonomie) :

  • transport par motos, voitures particulières et véhicules utilitaires légers (CCM/CCA 6.5) ;
  • rénovation de bâtiments existants (CCM/CCA 7.2, CE 3.2) ;
  • installation, maintenance et réparation d’équipements d’efficacité énergétique (CCM/CCA 7.3);
  • installation, entretien et réparation de bornes de recharge pour véhicules électriques dans les bâtiments et les espaces de stationnement rattachés aux bâtiments (CCM/CCA 7.4) ;
  • installation, maintenance et réparation d’instruments et de dispositifs de mesure, de régulation et de contrôle de la performance énergétique des bâtiments (CCM/CCA 7.5) ;
  • installation, entretien et réparation de technologies d'énergie renouvelable (CCM/CCA 7.6) ;
  • acquisition et propriété de bâtiments (CCM/CCA 7.7) ;
  • solutions fondées sur des données en vue de réductions des émissions de GES (CCM/CCA 8.2) ;
  • fabrication de principes actifs pharmaceutiques (PAP) ou de substances actives (PPC 1.1) ;
  • fabrication de médicaments (PPC 1.2) ;
  • fabrication, installation et services associés pour les technologies de contrôle des fuites permettant de réduire et de prévenir les fuites dans les systèmes d’approvisionnement en eau (WTR 1.1).

En 2023, il est à noter qu’aucun Capex n’a été identifié pour les activités  7.4, 7.5, 7.6 et 8.2.

L’analyse d’alignement

Une analyse d’alignement a été menée pour les deux objectifs climatiques. Les flux de Capex liés aux activités CCM 6.5, CCM 7.2, CCM 7.3 et CCM 7.7 ont été analysés au regard des critères techniques de contribution substantielle et DNSH par chaque filiale. L’application des critères se veut conforme au texte de la taxonomie. Il convient cependant de préciser, que le management de Virbac a été amené à interpréter les textes tel que décrit ci-dessous.

Critères de contribution substantielle

  • Atténuation du changement climatique (CCM) 7.7 : Virbac fait référence à l’index DEEPKI pour le top 15% de performance énergétique des bâtiments à l’échelle nationale. 
  • Adaptation au changement climatique (CCA) : l’analyse des risques climatiques et la feuille de route d’adaptation sont en cours. Virbac juge que le critère de contribution substantielle pour les activités d’adaptation au changement climatique n’est pas satisfait à date : « l’activité économique a mis en œuvre des solutions physiques et non physiques réduisant de manière substantielle les risques climatiques physiques les plus significatifs qui sont importants pour cette activité. ». Par conséquent, tous les flux Capex liés aux investissements éligibles pour les activités d’adaptation au changement climatique ne sont pas considérés alignés.

Do not significant harm (DNSH) générique
Appendix A DNSH Adaptation climatique : une analyse d’exposition a été menée en collaboration avec la direction des risques du Groupe. La construction d’une analyse des risques climatiques et une feuille de route d’adaptation sont en cours afin de répondre aux exigences du reporting taxonomie et de la CSRD. Virbac juge que cette analyse sera finalisée d’ici 2025. Les activités CCM sont donc considérées alignées si d’autres critères sont satisfaits, en partant du principe que le DNSH d’adaptation (appendix A) sera satisfait d’ici 2025.

Do not significant harm (DNSH) spécifique
Atténuation du changement climatique - 6.5 DNSH pollution : l’évolution réglementaire qui touche le DNSH pollution de l’activité 6.5 impose chez Virbac un processus de collecte d’information (en l’occurrence des étiquettes de pneus) trop complexe compte tenu des ressources disponibles à date dans les filiales. De ce fait, il a été convenu qu’aucun véhicule ne répondait aux exigences de ce DNSH, et par conséquent, aucune activité n’est alignée en 6.5.

Garanties minimales
La politique des droits humains de Virbac sera mise à disposition d’ici 2025. Cette charte permettra de couvrir les attentes des garanties minimales en matière de droits humains dans le cadre du reporting taxonomie et contribuera à la préparation à la mise en conformité avec la CSDDD (Corporate sustainability due diligence directive). 
En 2023, le montant du dénominateur Capex taxonomie s’élève à 73,7 millions €.

Sur l’exercice 2023, le total des Capex éligibles est en hausse en comparaison de 2022 du fait de notre politique d'investissement soutenue. Il s’élève à 19,4 millions € soit 26% du total. Ils concernent principalement les locations de véhicules (2,2 M€), les rénovations & acquisitions de bâtiments (5,7 M€), et les Capex liés à nos activités de production de médicaments (11,4 M€).

Quant aux Capex alignés, ils s’élèvent à 0,002 millions € soit 0,003% du total  Capex. Ils concernent principalement les équipements contribuant à diminuer notre consommation d’énergie.

L’analyse a été réalisée sur l'intégralité du périmètre à partir des données comptables consolidées, et ce pour chaque nature d’actif évitant ainsi les risques de double comptage.

CAPEX-taxonomie_FR.svg

 

Part de CapEx/(Total des CapEx) 

  Éligible à la taxonomie par objectif Éligible à la taxonomie par objectif
CCM 0,003% 12,7%
CCA 0% 12,7%
WTR NA 0,1%
CE NA 9,2%
PPC NA 15,6%
BIO NA 0%

Opex taxonomie

En 2023, le montant du dénominateur des Opex tel que défini par le règlement de la taxonomie s’élève à 59,1 millions €, soit 5,6% des charges opérationnelles courantes du Groupe (soit moins de 10% des charges opérationnelles totales du Groupe). Au vu de ce montant non significatif, qui porte sur des charges ne constituant pas le cœur de notre activité, les travaux menés concluent à la non-matérialité de cet indicateur pour Virbac. Conformément au règlement, l’analyse de l’éligibilité des Opex n’a donc pas été réalisée.

OPEX-taxonomie_FR.svg

 

Part d' OpEx/(Total des OpEx)

  Éligible à la taxonomie par objectif Éligible à la taxonomie par objectif
CCM 0% 0%
CCA 0% 0%
WTR NA 0%
CE NA 0%
PPC NA 0%
BIO NA 0%

Annexe III - Modèle 1 – Activités liées à l’énergie nucléaire et au gaz fossile

Activités liées à l’énergie nucléaire 

1. L’entreprise  exerce,  finance  ou  est  exposée  à  des  activités  de  recherche,  de développement, de démonstration et de déploiement d’installations innovantes de production d’électricité à partir de processus nucléaires avec un minimum de déchets issus du cycle du combustible.  NON
2. L’entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de construction et d’exploitation sûre de nouvelles installations nucléaires de production d’électricité ou de chaleur industrielle, notamment à des fins de chauffage urbain ou aux fins de procédés industriels tels que la production d’hydrogène, y compris leurs mises à niveau de sûreté, utilisant les meilleures technologies disponibles. NON
3. L’entreprise  exerce,  finance  ou  est  exposée  à  des  activités  d’exploitation  sûre d’installations  nucléaires  existantes  de  production  d’électricité  ou  de  chaleur industrielle, notamment à des fins de chauffage urbain ou aux fins de procédés industriels  tels  que  la  production  d’hydrogène,  à  partir  d’énergie  nucléaire,  y compris leurs mises à niveau de sûreté.  NON

Activités liées au gaz fossile

4. L’entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de construction ou d’exploitation  d’installations  de  production  d’électricité  à  partir  de combustibles fossiles gazeux.  NON
5. L’entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de construction, de remise en état et d’exploitation d’installations de production combinée de chaleur/froid et d’électricité à partir de combustibles fossiles gazeux.  NON
6. L’entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de construction, de remise en état ou d’exploitation d’installations de production de chaleur qui produisent de la chaleur/du froid à partir de combustibles fossiles gazeux.  NON

Note méthodologique
Cette évaluation a été menée sur la base d’une analyse détaillée des activités du Groupe, à partir des processus, des systèmes de reporting existants et d’hypothèses formulées avec le management. L’ensemble compose une méthodologie dont les éléments significatifs – hypothèses et interprétations, précisions et limitations méthodologiques – sont décrits ci-dessus.

Capex
Conformément à la définition de l’annexe à l’article 8 de l’acte délégué, la part des Capex du Groupe éligible au sens de la taxonomie est calculée en réalisant le ratio des agrégats financiers suivants :
– au dénominateur : la somme du flux d’augmentation de la valeur brute des immobilisations corporelles et incorporelles au bilan et des augmentations de la valeur brute du droit d’utilisation des actifs en location longue durée comptabilisés sous IFRS 16 (voir notes aux comptes consolidés A2, A4 et A5 pages 182, 186 et 187 du rapport
annuel). L’analyse a été réalisée sur l'intégralité du périmètre à partir des données comptables consolidées, et ce pour chaque nature d’actif évitant ainsi les risques de double comptage ;
– au numérateur : la somme des Capex identifiés au dénominateur étant liés à des activités éligibles avec la taxonomie selon liste décrite ci-dessus.

Opex
La valeur des Opex (dépenses d’exploitation) au dénominateur a été calculée conformément à la définition de l’annexe à l’article 8 de l’acte délégué. Le total des frais externes d’études de recherche et développement, de rénovation des bâtiments, de location à court terme et de maintenance et réparation des actifs du Groupe, représentait moins de 10% du total des Opex du Groupe au 31 décembre 2023, ce qui n’a pas été jugé représentatif de son modèle d’affaires. 

Innover de manière responsable

Consolider l’engagement des collaborateurs

Garantir la qualité des produits et services


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Stratégie et tableaux de bord RSE