Préserver l’environnement

La protection de l’environnement est un enjeu croissant et prioritaire pour notre entreprise. Au-delà des initiatives déployées à l’échelle des différentes filiales, notre ambition réside dans une réduction volontariste de l’empreinte environnementale de l’ensemble de nos activités et de nos produits.

UNE GOUVERNANCE ET UNE POLITIQUE ENVIRONNEMENT GROUPE

Au plan organisationnel, notre direction HSE monde, rattachée au comité de direction Groupe, accompagne cette trajectoire. L’une des initiatives concerne le recadrage du périmètre et des méthodes de reporting, préalable pour permettre de disposer d’une visibilité globale sur l’exposition aux risques d’atteinte à l’environnement à l’échelle du Groupe. Nous nous sommes par ailleurs attachés à développer un volet de formation et de sensibilisation dédié aux thématiques environnementales, que ce soit pour les personnes en poste, ou pour les nouveaux entrants. Les parties prenantes externes ont également été associées à la démarche, avec l’intégration de clauses environnementales dans les questionnaires d’évaluation des fournisseurs. Ces initiatives, en lien avec le déploiement d’audits sur un périmètre élargi de filiales (Mexique, Taïwan, États-Unis, Australie, Nouvelle-Zélande, Uruguay, Vietnam et Chili) démontrent notre volonté de cohérence dans le déploiement d’une stratégie portée par le Groupe.

UTILISATION DURABLE DES RESSOURCES

Dans un contexte d’optimisation des ressources que nous employons, nous cherchons à maîtriser les consommations d’énergie, d’eau et de matières entrant dans nos processus de fabrication.

NOS OBJECTIFS CLÉS

  • Réduire de 5% les consommations d’énergie d’ici à 2025.
  • Contrôler le prélèvement d’eau.
  • Réduire la part globale des matières dont la totalité des emballages mis sur le marché. 

NOS PLANS D’ACTIONS

Énergie

Depuis plusieurs années, nous nous mobilisons pour baisser les consommations d’énergie en menant des actions de remplacement de matériels pour un meilleur rendement, d’isolation thermique et d’optimisation de la climatisation. Nous avons aussi instauré des indicateurs de consommation au plus près des utilisateurs finaux pour une meilleure maîtrise des dépenses d’énergie. Dans l’ensemble de nos sites industriels à travers le monde, nous cherchons à prendre en compte les consommations d’énergie en nous appuyant sur les Meilleures techniques disponibles (MTD) applicables à notre activité, que ce soit pour le choix des nouveaux équipements ou au travers de suivis permanents.

Quelques exemples de réalisations en 2022.

Virbac en France

En complément des travaux effectués en 2021 sur tous les systèmes de climatisation et de chauffage des bureaux administratifs de la direction industrielle France, des travaux d’isolation de toitures ont été réalisés cette année.

Virbac au Vietnam

Des variateurs de vitesse ont été installés sur tous les systèmes de réfrigération des bâtiments de stockage. Dans le respect de nos obligations réglementaires pharmaceutiques, les températures de consignes de climatisation ont aussi été remontées.

Virbac au Mexique

Par une mise en veille des chaudières les week-end et jours fériés, le site de Guadalajara au Mexique, a fait baisser de 2% sa consommation de gaz

Réduire l’intensité énergétique de nos activités et de nos produits s’impose comme un levier de compétitivité en plaçant Virbac sur une trajectoire vertueuse, qui permettra consécutivement de réduire nos émissions globales de CO2. Ainsi sur nos sites en France (qui représentent plus de 50% de la production du Groupe), les intensités d’électricité et de gaz ont respectivement baissé de 48,9% et de 31,7% sur les quinze dernières années.

Eau

Nous nous activons également pour baisser les consommations d’eau à volume d’activité équivalent par la mise en place de recyclage ou d’équipements de production de différentes qualités d’eau répondant aux MTD. Ainsi, la réduction de l’intensité de consommation d’eau sur les sites français (qui représentent plus de 50% de la production du Groupe) atteint 31% sur cette même période.

Nous intégrons dans nos analyses le contexte environnemental des zones dans lesquelles nous opérons. Hormis le site d’Afrique du Sud qui est situé en zone de stress hydrique suivant les critères de la FAO (Food and agriculture organization) et du WRF (Water risk filter), aucun autre site de production du Groupe n’est situé dans une zone de stress hydrique identifiée comme telle.

Matières premières et emballages

Toujours dans l’optique d’une utilisation durable des ressources, nous nous engageons à ajuster au plus près nos consommations de principes actifs, d’excipients et d’articles de conditionnement, afin d’éviter les déperditions de produits ou la multiplication d’emballages.

Avec l’aide de nos fournisseurs stratégiques, nous avons aussi donné une nouvelle impulsion vers une innovation capable de réduire les emballages et conditionnements. Cela passe par une gestion optimisée des approvisionnements pour limiter le stockage et les déplacements internes. Nous avançons aussi sur une optimisation des flux et du cadencement des expéditions. Enfin, nous avons lancé un projet pour minimiser les déperditions à toutes les étapes du processus industriel.

Les emballages primaires, en contact avec le médicament, sont soumis à des normes strictes de qualité de l’industrie pharmaceutique qui limitent l’utilisation des matériaux issus de filières de recyclage. Pour autant, un groupe de réflexion pluridisciplinaire est en place depuis fin 2021 avec pour première action concrète de prendre en compte comme critère de choix ces notions, en particulier celle de la recyclabilité, dans tout projet en cours et à venir. 

Concernant les produits pour animaux de compagnie ne nécessitant pas d’autorisation de mise sur le marché (AMM), nous intégrons les principes d’éco-conception au plus tôt dans le processus de création. Ces mêmes principes sont mis en œuvre pour les conditionnements secondaires ou tertiaires, dès le stade de la recherche et du développement, en partenariat avec nos fournisseurs. 

En 2022, cette mobilisation nous a permis :

  • de lancer plusieurs nouveaux produits en Europe et aux États-Unis avec des emballages en plastique recyclables et recyclés pour un produit d'hygiène et pour un complément alimentaire ; 
  • d’incorporer des ingrédients issus d’une culture durable pour un nouveau produit lancé en France visant la mobilité.

Nos autres actions de l’année ont porté sur des travaux préparatoires visant à :

  • renforcer la présence d’ingrédients naturels dans nos produits animaux de compagnie ;
  • sensibiliser à la biodégradabilité de nos shampooings d’hygiène et de traitement ;
  • augmenter la part des matériaux recyclés ou recyclables dans la composition des emballages pour nos produits animaux de compagnie.
     

NOS RÉSULTATS

Indicateurs de performance  2020 2021 2022
Gaz consommé (MWh) 32 338 30 437 30 071
Électricité consommée (MWh) 46 161 44 732 53 175
Intensité énergie 603 538 528
Eau prélevée par source (m3) 226 608 226 323 313 840
Volume d’emballages mis sur le marché (tonnes) 4 267 4 769 4 832

L’intensité énergétique est le ratio entre les consommations d’énergies (gaz et électricité) et la valeur ajoutée en milliers d’euros au niveau Groupe (coûts main-d’œuvre directe + coûts indirects de production).

En 2022 à périmètre constant (hors Chili), nos consommations de gaz sont en légère baisse (-1,3%) alors que celles de l’électricité remontent légèrement de +5,6%. À périmètre constant (hors chili) et rapportée à l'activité, la baisse de la consommation totale d’énergie est de -4,2%. Sur ce même périmètre, notre consommation d’eau au niveau Groupe remonte légèrement de +2,5 %.

REJETS DANS L’ENVIRONNEMENT

Dans le cadre de notre activité de fabrication de médicaments vétérinaires, nous utilisons des substances qui présentent des risques sanitaires, d’incendie et/ou d’explosion, d’émissions et de rejets polluants à différentes phases du processus d’élaboration et de commercialisation, de la R&D à la fabrication en passant par le stockage et le transport.

Afin de limiter ces risques, qui peuvent causer des dommages aux personnes, aux biens et à l’environnement, nous nous conformons aux mesures de sécurité prescrites par les lois et les réglementations en vigueur, mettons en œuvre les bonnes pratiques de fabrication et de laboratoire et nous assurons de la formation de nos collaborateurs. Nos sites de fabrication et installations de recherche et développement sont également régulièrement inspectés par les autorités compétentes.

Compte tenu de la nature de notre activité industrielle pharmaceutique (notamment les technologies confinantes), nous ne créons pas de nuisances visuelles, sonores ou olfactives. Nous nous concentrons donc sur les conséquences réelles de notre activité, les émissions atmosphériques, les effluents ou les déchets dangereux issus de nos activités ou de nos produits en investissant de manière croissante dans le respect de l’environnement : prise en compte des impacts HSE dans la gestion des projets industriels, améliorations des performances environnementales des installations existantes, etc.

En outre, nos principes en matière d’environnement au niveau du Groupe sont adaptés aux pays selon les différentes réglementations locales. Là encore, l’objectif est d’identifier les bonnes pratiques au sein des filiales à consolider dans une perspective Groupe.

NOS OBJECTIFS CLÉS

  • Limiter le volume d’eau rejetée et sa teneur en DCO (Demande chimique en oxygène).
  • Réduire de 5% la quantité totale de déchets générés d’ici à 2025.

NOS PLANS D’ACTIONS

Effluents

Pour les effluents comme pour les autres rejets dans l’environnement, notre but est de faciliter la consolidation à l’échelle du Groupe des différentes initiatives de proximité portées localement et soumises à des cadres réglementaires spécifiques, notamment sur les optimisations de fréquence de nettoyage de nos installations. Dans ce sens, notre vigilance se traduit par des directives conservatrices. Par exemple, de nombreux sites doivent récupérer et traiter une grande partie des rejets des eaux de fabrication, selon les normes afférentes aux déchets dangereux. 

Suite à la finalisation des travaux, la nouvelle station de traitement (subventionnée par l’Agence de l’eau Rhône, Méditerranée et Corse) sur le site historique de Virbac à Carros en France a été mise en service au cours du premier semestre 2022 avec l’atteinte de nos objectifs sur la qualité de nos rejets. 

Déchets dangereux

En plus d’une recherche constante de maîtrise des volumes générés et de l’amélioration des collectes pour un traitement et une valorisation maximale, nous assurons la traçabilité jusqu’à l’élimination de l’ensemble de nos déchets dangereux : emballages souillés, déchets de laboratoire, de production, médicamenteux, à risque infectieux et effluents chimiques (majoritairement incinérés donc valorisés thermiquement ou recyclés pour  récupération des solvants).

La maîtrise des volumes de déchets commence également dès la phase de recherche et développement en pensant notamment au mode d’administration des traitements afin de limiter les déperditions et les résidus qui pourraient porter atteinte à l’environnement (cibler/optimiser les vaporisations par exemple).

NOS RÉSULTATS

Indicateurs de performance  2020 2021 2022
DCO (tonnes) 81 113 100
Volume des déchets industriels dangereux (tonnes) 2 254 2 153 2 118
Volume des déchets industriels banals (tonnes) 2 751 2 646 3 262
Intensité des déchets industriels banals et dangereux 38 34 34
L’intensité des déchets industriels est le ratio entre les déchets générés (banals et dangereux) et la valeur ajoutée en milliers d’euros au niveau Groupe (coûts main-d’œuvre directe + coûts indirects de production).

Les très fortes baisses sur les sites les plus générateurs de DCO que sont Carros en France et St. Louis aux États-Unis expliquent la réduction de -30% sur un périmètre constant (hors Chili). Ce résultat est le fruit de la mise en place d’une nouvelle station de traitement des eaux sur le site historique de Carros en France et à un retour à la normale pour le site de St. Louis. À périmètre constant (hors Chili), la quantité totale de déchets générés reste stable (-0,5%). Toutefois, ce tonnage diminue notablement de -8,7% pour les déchets dangereux mais remonte de +6,3% pour les déchets banals. Pour les déchets industriels dangereux, cette diminution est particulièrement visible sur notre site australien (-27%) et dans une moindre mesure en France (-3%). Pour les déchets industriels banals, les hausses les plus significatives sur nos sites en France (+9%) et aux États-Unis (+5%), hausse en partie compensée par le site mexicain (-20%). À périmètre constant (hors Chili) et rapportée à l’activité, la diminution est forte avec une baisse de -7,2%.

CHANGEMENT CLIMATIQUE

Les risques liés au changement climatique nous incitent à contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Dans notre entreprise, les émissions directes et indirectes de gaz à effet de serre (scopes 1 et 2 tels que défini dans le GHG protocol) correspondent aux émissions liées à la consommation des différentes énergies (en l’occurrence, gaz et électricité) sur l’ensemble de nos sites industriels à travers le monde ainsi que les émissions de gaz à effet de serre liées aux fluides frigorigènes. Les autres émissions indirectes de gaz à effet de serre (scope 3 aval) correspondent aux émissions liées au transport des produits finis au départ de tous les sites jusqu’au client final.

NOS OBJECTIFS CLÉS

  • Réduire de 10% les émissions de gaz à effet de serre des scopes 1 et 2 d’ici à 2025.

NOS PLANS D’ACTIONS

Émissions de gaz à effets de serre (GES) de scopes 1 & 2

Actions sur les émissions directes et indirectes (consommation des sites industriels et GES liés aux fluides frigorigènes) :

  • optimisation des consommations d’énergie : calorifugeage des installations, système de récupération d’énergie sur la station de traitement des effluents des unités de production biologique (Carros), chaudière solaire pour l’eau chaude industrielle (Mexique), généralisation des plans de remplacement des éclairages par des LED sur la quasi totalité des sites industriels ;
  • concernant les émissions liées aux gaz réfrigérants : renforcement des plans de maintenance sur les sites industriels d’Australie et de France, mais aussi, programme de remplacement des fluides les plus polluants par des fluides à faibles émissions de CO2.

Émissions de gaz à effets de serre de scope 3

Actions sur les émissions issues du transport des produits finis :

  • le nouveau mode de calcul mis en place depuis 2018 nous a permis de fiabiliser les données des filiales selon les coefficients d’émissions donnés par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe, cf. site www.bilans-ges.ademe.fr) ;
  • transport de produits finis : groupage de destinations ;
  • transport des salariés : navettes intersites, navettes extérieures, politiques incitatives pour limiter l’impact carbone des véhicules de société, covoiturage, etc.

En complément de ces initiatives, sur tous nos sites de Carros en France, ce sont plus de 50 bornes de recharges électriques qui ont été installées en 2022 et mises à disposition de tous nos collaborateurs, détenteurs de véhicules électriques ou hybrides rechargeables. Le site de Guadalajara a lui renouvelé en août 2022 sa campagne de reforestation de plus de 150 arbres grâce à la participation de ses employés et de leurs familles.

NOS RÉSULTATS

Indicateurs de performance  2020 2021 2022
GES scope 1 & 2 (tonnes d'équivalent CO2) 21 007 20 814 23 727
GES scope 3 (tonnes d'équivalent CO2) 11 401 11 093 13 560
Intensité GES scope 1, 2 & 3 249 229 237
Les facteurs d’émission retenus pour le calcul des émissions des différents scopes sont issus du site français de l’Ademe https://bilans-ges.ademe.fr/ . L’intensité des gaz à effet de serre est le ratio entre les GES émis (scopes 1, 2 & 3) et la valeur ajoutée en milliers d’euros au niveau Groupe (coûts main-d’œuvre directe + coûts indirects de production).

À périmètre constant (hors Chili), nos émissions des scopes 1 et 2 ont très légèrement augmenté de +1,2% du fait de l’augmentation de la consommation d'électricité mais en partie compensée par une forte baisse (-26,2%) des émissions liées aux gaz réfrigérants. Sur ce même périmètre, et rapportées à l’activité, les émissions de gaz à effets de serre GES scopes 1 et 2, baissent de 5,7% pour atteindre une intensité de 141 très en dessous de notre objectif fixé à 164. Toujours sur ce même périmètre, nos émissions du scope 3 ont elles très significativement augmenté (+18,9%). Cette forte hausse est liée à l’augmentation du transport au départ des sites en France avec respectivement +17% par camion, +57% par avion et +11% par bateau. Toutefois, à périmètre constant (hors Chili) et rapportées à l'activité, les émissions de gaz à effets de serre sont restées stables (-0,1%) par rapport à l’année 2021.

TAXONOMIE VERTE EUROPÉENNE - ÉLIGIBILITÉ/ALIGNEMENT

Issu du plan d’action pour la finance durable lancé en 2018 par la Commission européenne, le règlement européen 2020/852 du 18  juin 2020 établit un cadre visant à favoriser les investissements  "durables" dans l’Union européenne, appelé "taxonomie verte européenne". Conformément à ce règlement, nous avons été soumis à compter de l’exercice clôturé le 31/12/2021 à l’obligation de publier la part de notre activité éligible à la taxonomie – chiffre d’affaires, dépenses d’investissement (Capex) et d’exploitation (Opex), sur les deux premiers objectifs environnementaux liés au changement climatique.

Pour ce qui est des comptes en date de clôture au 31/12/2022, l’obligation a été étendue et requiert à présent l’analyse de l’alignement pour les trois indicateurs financiers (chiffre d'affaires, Capex et Opex). Pour être considérée comme durable, une activité doit contribuer de façon substantielle à l’un des six objectifs environnementaux listés ci-dessous, ne pas entraver les cinq autres selon le principe dit Do no significant harm (DNSH) et respecter des Minimum safeguards (garanties minimales). Le règlement taxonomie est complété par deux actes délégués : le premier paru en avril 2021 précisant les critères techniques environnementaux pour les deux premiers objectifs, le second paru en juillet 2021 précisant les modalités du reporting attendu sur la taxonomie. À noter qu’à ce jour, les indicateurs que nous publions ne concernent que les deux premiers objectifs. 

Les six objectifs environnementaux de la taxonomie sont :
- atténuation du changement climatique (2021) ;
- adaptation au changement climatique (2021) ;
- transition vers une économie circulaire ;
- prévention et réduction de la pollution ;
- utilisation durable et protection des ressources aquatiques et marines ;
- protection et restauration de la biodiversité et des écosystèmes.

L’évaluation de l’éligibilité et de l’alignement a été menée sur la base d’une analyse détaillée des activités du Groupe, à partir des processus, des systèmes de reporting existants et d’hypothèses formulées avec le management et les experts métiers en France et dans nos principales filiales. Ont ainsi contribué à la réflexion les directions suivantes :

  • direction de la consolidation Groupe pour les données financières ; 
  • directions financières des filiales du périmètre ; 
  • services généraux, direction industrielle pour les  bâtiments et la maintenance ; 
  • responsables flottes véhicules ; 
  • directions Juridique, Assurances et HSE pour l’appréciation du DNSH climat ;
  • directions Conformité, RH, Juridique et Fiscalité pour l’analyse des garanties minimales ;
  • direction RSE.

L’ensemble compose une méthodologie dont les éléments significatifs – hypothèses et interprétations, précisions et limitations méthodologiques – sont décrits ci-après. Le Groupe révisera cette méthodologie et les chiffres qui en découlent en fonction de l’évolution de la réglementation, et notamment avec la mise en application de la directive CSRD (Corporate sustainability reporting directive) à compter de 2024.

Critères d’absence de préjudice significatif (critère Do no significant harm, DNSH)
Tous les critères d’absence de préjudice significatif ont été évalués au niveau du groupe Virbac uniquement. Le Groupe n’a pas évalué les critères relatifs à l’absence de préjudice significatif au niveau de sa chaîne de valeur.

Les DNSH (économie circulaire, pollution, ressources aquatiques et marines et climat) ont été étudiés activité par activité pour juger de leur alignement.

Adaptation au changement climatique
Le Groupe a réalisé une analyse préliminaire de l’exposition et de la vulnérabilité de ses activités aux risques
physiques climatiques, tels que définis dans la section II de l’appendice A du règlement européen. Cette analyse a été faite par le management, sur la base des rapports de visite prévention de nos assureurs de nos sites industriels, au regard des volets risques naturels et climatiques, et de la connaissance interne de nos principaux sites . Le Groupe vise à enrichir cette démarche par des simulations de scénarios de réchauffement climatique, basés sur les hypothèses du GIEC, ce qui permettra de confirmer les risques identifiés et leur degré d’importance, et de compléter nos plans d’actions pour réduire et prévenir ces risques.

Garanties minimales (minimum safeguards)
Conformément aux principes directeurs des garanties minimales décrits dans l’article 4 du règlement Taxonomie, les activités économiques contribuant substantiellement à l’un des objectifs climatiques et respectant les DNSH génériques et spécifiques pertinents doivent également démontrer leur respect des garanties minimales. Le respect des garanties minimales a été évalué au niveau du groupe Virbac uniquement. Nous prenons en compte dans toutes nos activités les principes directeurs de l’OCDE à l’intention des entreprises multinationales et les principes directeurs des Nations unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme y compris les principes et droits énoncés dans la déclaration de l’OIT relative aux principes et droits fondamentaux au travail et la Charte internationale des droits de l’homme.
Le Groupe s’est appuyé sur le rapport sur les garanties minimales de la Plateforme pour la Finance Durable pour s’assurer de sa conformité avec les principes présentés, détaillés en préambule de la DPEF dans le paragraphe “Une politique de responsabilité d’entreprise fondée sur un engagement éthique affirmé” à partir de la page 16 et en particulier le corpus des dispositifs mis en place par le Groupe :

  • le code de conduite et la Charte éthique Groupe, en page 17 ;
  • les Droits humains dans le paragraphe Respect des droits humains en page 18 ;
  • la lutte contre la corruption dans le paragraphe Prévention de la corruption et du trafic d’influence en page 17-18 et 109 ;
  • La fiscalité responsable dans le paragraphe Une politique fiscale responsable en page 20 ;
  • La concurrence loyale dans le paragraphe 17.

Chiffre d’affaires taxonomie

Telle que défini par le règlement, une activité est qualifiée d’éligible à la taxonomie si elle fait partie de la liste des secteurs couverts par les objectifs d’atténuation et d’adaptation au changement climatique. La sélection des secteurs couverts s'est effectuée selon deux axes de considération : les secteurs à fort taux d'émissions1 et les secteurs où les activités économiques ont le potentiel de permettre des réductions substantielles des émissions de GES (Gaz à effet de serre) dans d'autres secteurs.

En tant que groupe pharmaceutique, Virbac ne s'inscrit pas dans les secteurs ayant un fort impact carbone à l'instar du secteur de l'énergie, de la construction ou encore des transports. Par ailleurs, les produits proposés par le Groupe ne contribuant pas à réduire les émissions d'autres secteurs, le Groupe n'a pas d'activités éligibles à la taxonomie.

Sur l’exercice 2022, le chiffre d'affaires net consolidé est donc nul au titre des objectifs d'adaptation et d'atténuation au changement climatique. Virbac pourrait néanmoins faire l'objet d'éligibilité sur les quatre autres objectifs tels que listés en préambule.

1 données quantitatives sur les émissions de GES par code NACE (Nomenclature d’activités dans la communauté européenne) dans l’UE

1-Chiffre affaires taxonomie.svg

Capex taxonomie

Tel que défini par l’article 8 paragraphe 2 point b) du règlement (EU) 2020/852, le dénominateur des Capex taxonomie correspond à l’acquisition d’immobilisations corporelles (IAS 16) et d’immobilisations incorporelles (IAS 38), l’acquisition de droits d’utilisation (conformément à la norme IFRS 16). Par ailleurs, les actifs acquis à travers des regroupements d’entreprises (IFRS 3), hors goodwill, sont inclus dans les lignes du tableau ci-dessous. À noter que le groupe Virbac n’a aucun investissement traité selon les normes Immeubles de placement (IAS 40) et Agriculture (IAS 41).

En 2022, le montant du dénominateur Capex taxonomie s’élève à 64,9 millions €.

Les Capex éligibles se retrouvent principalement dans la liste des Capex suivants (la référence entre parenthèses correspond à la classification par activité telle que définie par la taxonomie) :

  • transport par motos, voitures particulières et véhicules utilitaires légers (6.5) ;
  • rénovation de bâtiments existants (7.2) ;
  • installation, maintenance et réparation d’équipements d’efficacité énergétique (7.3) ;
  • installation, entretien et réparation de bornes de recharge pour véhicules électriques dans les bâtiments et les espaces de stationnement rattachés aux bâtiments (7.4) ;
  • installation, maintenance et réparation d’instruments et de dispositifs de mesure, de régulation et de contrôle de la performance énergétique des bâtiments (7.5) ;
  • installation, entretien et réparation de technologies d'énergie renouvelable (7.6) ;
  • acquisition et propriété de bâtiments (7.7) ;
  • solutions fondées sur des données en vue de réductions des émissions de GES (8.2).

En 2022, il est à noter qu’aucun Capex n’a été identifié pour les activités 7.5 et 8.2.

Sur l’exercice 2022, le total des Capex éligibles s’élève à 9,3 millions € soit 14 % du total (versus 21% en 2021, baisse expliquée par la diminution des dépenses d’investissements comptabilisées en IFRS 16). Ils concernent principalement les locations de véhicules, les baux longue durée et acquisitions de propriété, les rénovations de bâtiments, et dans une moindre mesure les installations d’équipements de bornes de recharge pour véhicules électriques, les équipements contribuant à diminuer notre consommation d’énergie, ainsi que les installations liées aux énergies renouvelables.

Quant aux Capex alignés, ils s’élèvent à 1,1 million € soit 2% du total. Ils concernent principalement les véhicules électriques et hybrides avec des émissions en dessous des seuils réglementaires (remplacement progressif du parc de véhicules thermiques par des véhicules électriques qui contribuent à diminuer l’empreinte carbone du Groupe), l’installation de bornes de recharge pour véhicules électriques, les équipements contribuant à diminuer notre consommation d’énergie, les rénovations de bâtiments remplissant les critères de durabilité du règlement et les installations liées aux énergies renouvelables.

L’analyse a été réalisée sur l'intégralité du périmètre à partir des données comptables consolidées, et ce pour chaque nature d’actif évitant ainsi les risques de double comptage.

2-Capex taxonomie.svg

Opex taxonomie

En 2022, le montant du dénominateur des Opex tel que défini par le règlement de la taxonomie s’élève à 58,7 millions €, soit 5,8% des charges opérationnelles du Groupe. Ainsi, le dénominateur des Opex représente moins de 10% des charges opérationnelles totales du Groupe. Au vu de ce montant non significatif, qui porte sur des charges ne constituant pas le cœur de notre activité, les travaux menés concluent à la non-matérialité de cet indicateur pour Virbac. Conformément au règlement, l’analyse de l’éligibilité des Opex n’a donc pas été réalisée.

3-Opex taxonomie.svg

Note méthodologique
Cette évaluation a été menée sur la base d’une analyse détaillée des activités du Groupe, à partir des processus, des systèmes de reporting existants et d’hypothèses formulées avec le management. L’ensemble compose une méthodologie dont les éléments significatifs – hypothèses et interprétations, précisions et limitations méthodologiques – sont décrits ci-dessus.

Capex
Conformément à la définition de l’annexe à l’article 8 de l’acte délégué, la part des Capex du Groupe éligible au sens de la taxonomie est calculée en réalisant le ratio des agrégats financiers suivants :
– au dénominateur : la somme du flux d’augmentation de la valeur brute des immobilisations corporelles et incorporelles au bilan et des augmentations de la valeur brute du droit d’utilisation des actifs en location longue durée comptabilisés sous IFRS 16 (voir notes aux comptes consolidés A2, A4 et A5 pages 163, 167 et 168 du rapport annuel). L’analyse a été réalisée sur l'intégralité du périmètre à partir des données comptables consolidées, et ce pour chaque nature d’actif évitant ainsi les risques de double comptage ;
– au numérateur : la somme des Capex identifiés au dénominateur étant liés à des activités éligibles avec la taxonomie selon liste décrite ci-dessus.

Opex
La valeur des Opex (dépenses d’exploitation) au dénominateur a été calculée conformément à la définition de l’annexe à l’article 8 de l’acte délégué. Le total des frais externes d’études de recherche et développement, de rénovation des bâtiments, de location à court terme et de maintenance et réparation des actifs du Groupe, représentait moins de 10% du total des Opex du Groupe au 31 décembre 2022, ce qui n’a pas été jugé représentatif de son modèle d’affaires. 

Innover de manière responsable

Consolider l’engagement des collaborateurs

Garantir la qualité des produits et services


Télécharger la Déclaration de performance extra-financière (DPEF)

Stratégie et tableaux de bord RSE